Opinion - En aparté avec M. Marzouki

Opinion - En aparté avec M. Marzouki
National
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Monsieur Marzouki, vous êtes le premier chômeur qui a obtenu un poste bien douillet, assis devant la mer. Avec pour seul bagage, un burnous et 7000 voix de brebis égarées. La politique n’est pas le pouvoir qui est en train de vous servir pour abattre un à un nos précieux acquis ! Le pouvoir doit être au service de ceux qui veulent hisser ce pays vers les lumières et non les ténèbres. Force est de constater amèrement, que vous n’êtes même pas un homme d’honneur, aimant sa patrie par-dessus tout. Vous l’avez démontré à plusieurs reprises. Détrompez-vous, être le critique attitré de la coiffeuse de Ben Ali et n’avoir pour bagage qu’un burnous  ne font pas de vous un homme d’État. Ce n’est pas de votre trempe, tout simplement. On a entendu dire qu’il y a eu « une crise au sommet » entre vous et le chef du gouvernement, quand ce dernier a vendu, de la chair à canon à la Libye en forme de Baghdadi Mahmoudi , sans même vous consulter. Un tel camouflet aurait dû vous pousser à la démission si vous étiez un homme digne. Non, vous ne l’êtes pas. Monsieur Jbali vous a amadoué en vous laissant signer le limogeage de Mustapha Kamel Nabli, gouverneur de la BCT. Alors que vous ne connaissez rien en économie. Et quand vous en parlez,  on a  droit à l’une de vos charades  insanes du genre : comment satisfaire le porteur de la chaussette ou de la chaussure. Là s’arrêtent vos connaissances en déficit ou profit économique, mais vous persistez quand même à vouloir virer le gouverneur de la BCT. Concernant son limogeage, on a demandé à Kamel Nabli : « Cette affaire aura-t-elle un impact sur l’image de la Tunisie à l’étranger ? Nabli répond prudemment : « Il est encore tôt pour se prononcer. Les investisseurs et les bailleurs de fonds veulent des institutions stables et qui travaillent correctement. Je ne vous cacherais pas qu’il existe un malaise par rapport à ce qui se passe. Les différends sont tolérables, mais les étrangers n’admettent pas que les problèmes soient résolus avec amateurisme ». La Tunisie est devenue un bac à sable où se disputent les misérables egos. Délaissant le pays à son sort, entre Tunisie poubelle à ciel ouvert ou Tunisie privée d’eau potable. Faisant fi de toute une population qui n’aspire qu’à vivre honorablement. La Tunisie grâce à vous est en train de disparaitre petit à petit et elle devient à peine visible sur la scène politique internationale. Elle est ignorée quand elle n’est pas brocardée ! Un petit récapitulatif dans le désordre, s’impose. Vous avez laissé l’Émir de Qatar vous humilier et vous n’avez rien dit sur notre sol. Lors de votre visite en Éthiopie c’est le ministre de l'agriculture qui vous a reçu. Vous vous êtes immiscés dans les affaires internes algériennes en leur conseillant de laisser dorénavant les islamistes gagner. La gifle ne s’est pas fait attendre et Mourad Medelci, ministre algérien des affaires étrangères vous a répondu : “L'Algérie est souveraine et n’a pas de leçons à recevoir.» Et dans votre fumisterie flagrante, vous récidivez en voulant effacer les frontières maghrébines. Encore une fois l’Algérie  vous renvoie à  vos frontières et vous somme de vous en occuper sérieusement,  car ils sont  devenus  la ballade ders gens armées ! En Égypte, non seulement vous êtes reçu par le ministre de l’électricité, mais vous posez avec Mohamed Morsi sans remarquer que le drapeau de la Tunisie manque ! Dernier incident en date, vous vous faites hués au festival d’El Jem. Perçu comme persona non grata. Que ce soit en dehors ou à l’intérieur de la Tunisie, personne ne vous considère comme un président à part entière, de 7 à 77 ans. Le masque de politicien est tombé dès qu’on vous a mis à la tête du pays. On a découvert un homme sans aucune envergure, ne connaissant de la politique que ce qu’il lit dans les journaux. Cette fonction vous a mis à nu, loin du personnage que les journalistes locaux ou étrangers vous ont confectionné sur mesure, à l’époque de Ben Ali. On a toujours été fier d’être Tunisien, dictature ou pas, mais aujourd’hui vos faites de nous la lie des nations à l’image du Qatar ou de L'Arabie saoudite. S’il vous plaît, Monsieur le président, démissionnez ! Arrêtez de ternir notre image à l’étranger. Supporter le gouvernement Jbali et vous, c’est un peu, beaucoup trop pour un si petit pays.



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