'Attaques des salafistes' : Ennahdha pointe certains partis politiques et H. Hammami dénonce l'ancien régime

'Attaques des salafistes' : Ennahdha pointe certains partis politiques et H. Hammami dénonce l'ancien régime
National
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Face aux actes de violence attribués à des groupes salafistes, survenus dans la soirée du lundi 11 au mardi 12 juin (se poursuivant d’ailleurs jusqu'à présent dans quelques quartiers chauds de Tunis, à l'instar de Cité Intilak), les analyses et les déductions fusent afin de savoir qui est derrière ces actes et à qui ils profitent. Si la première thèse conclue à une réaction "spontanée" des salafistes, dont les étincelles seraient certaines œuvres du Printemps des Arts et l'appel du Chef d’Al Qaida, Aymen Al-Zouahiri à la défense de la Chariaa par les Tunisiens, en accusant au passage Ennahdha de trahir l’Islam, des personnalités de partis tunisiens préfèrent la piste de l’enjeu politique. Le secrétaire général du POCT, Hamma Hammami, a déclaré sur les ondes de radio Mosaique Fm que des parties appartenant à l'ancien régime sont en train de manipuler les jeunes salafistes à des fins politiques. Il se pourrait même que ces parties agissent de l'étranger, précise la même source. Le secrétaire général du POCT a aussi adressé un message aux salafistes pour leur rappeler qu'ils sont libres de leur choix religieux, qu'ils doivent faire attention à la manipulation et que sous le règne de Ben Ali, Hamma Hammami était parmi les premiers à les défendre. Avant Hamma Hammemi et sur les mêmes ondes, le porte- parle du parti Ennahdha, Nejib El Gharbi a déclaré que des partis politiques seraient derrière les actes de violence et de vandalisme, notamment ceux qui ont touché le tribunal de première instance de Tunis 2. Selon la même source, une personne non pratiquante a été identifiée visitant les mosquées et montrant des photos du « Printemps des Arts » jugées choquantes, ceci afin de provoquer la colère des islamistes radicaux. Quant à nous, on se demande pourquoi parmi ces personnalités de partis politiques, aucune n'a évoqué sa responsabilité face au laxisme du gouvernement envers les extrémistes religieux.



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