Une première pour Ben Ali, la peine capitale requise

Une première pour Ben Ali, la peine capitale requise
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Après avoir cumulé plus de 70 ans de prison, par contumace, dans plusieurs affaires de trafic de drogue et abus de biens publics, voilà que la peine capitale vient d’être requise, en début soirée, à l'encontre de Ben Ali. C'est le procureur du tribunal militaire du Kef qui a requis cette condamnation dans le cadre de l'affaire des martyrs et des blessés de la révolution. Ben Ali est jugé coupable pour "complicité d'homicide volontaire" sur au moins 22 personnes à Thala et Kasserine, au cours de la révolution tunisienne. Le procureur a, par ailleurs, demandé "les sanctions les plus sévères possible" à l'encontre des 22 autres accusés dans cette même affaire, dont les ex-ministres de l'Intérieur Rafik Belhaj Kacem, Ahmed Friâa ou encore l'ex-chef des brigades spéciales Jalel Boudriga. Les plaidoiries de la défense doivent se poursuivre demain. L’Arabie Saoudite refuse d’extrader Ben Ali Le 10 janvier dernier, lors un des procès intenté contre Ben Ali, le président du tribunal militaire de Tunis, Hédi Ayari, a déclaré aux avocats, qui l’interrogeaient sur les efforts tunisiens pour faire revenir Ben Ali d’Arabie Saoudite, que «nous avons demandé à deux reprises son extradition, mais nous n’avons pas reçu de réponses ». La demande d’extradition a été, aussi, évoquée par le premier ministre Hamadi Jebali à l’occasion d’un voyage effectué la semaine dernière en Arabie saoudite. Sur ce sujet Jebali a déclaré qui ne « baisserait pas les bras pour obtenir l’extradition du président déchu, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par la justice tunisienne ».



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