Deux cent Tunisiens kidnappés en Libye et la réaction des autorités se fait encore attendre

Deux cent Tunisiens kidnappés en Libye et la réaction des autorités se fait encore attendre
National
print



Deux cent Tunisiens partis en Libye pour différentes raisons, ont été enlevés, depuis dimanche, par des membres de la révolution qui réclamaient la libération de 4 Libyens arrêtés en Tunisie, dans la région de Zarzis. Les personnes kidnappées ont été autorisées à parler aux médias tunisiens. Elles ont déclaré à la Radio Shems FM qu’elles ont sollicité l’intervention des autorités tunisiennes pour mettre fin à leur calvaire et qu’elles attendent encore leur réaction. Elles ont reconnu toutefois qu’elles sont traitées correctement par leurs ravisseurs et qu’elles n’ont subi aucun affront. Contactés, les responsables du ministère de l’Intérieur ont indiqué que la question est du ressort du ministère des Affaires étrangères, sans donner d’autres explications. Des Libyens en situation irrégulière, ayant commis des actes répréhensibles, ou ayant l’intention de les commettre, ont été arrêtés par la police. Les kidnappeurs libyens sont des révolutionnaires, non soumis à l’autorité de l’État, ont fait savoir que parmi les personnes arrêtées, figurent des dirigeants de la révolution en Libye. Cette information laisse supposer que leur arrestation est en relation avec leurs activités révolutionnaires pouvant avoir un prolongement en Tunisie. En effet, plusieurs se demandent pourquoi les "révolutionnaires" sont en Tunisie alors qu’ils sont censés opérer dans leur pays. Au-delà de l’évènementiel, l’incident qui vient de se produire dément les informations reçues concernant la situation sécuritaire en Libye. Elle est encore loin d’être rassurante, d’un côté comme de l’autre. Les activités révolutionnaires dans ce pays voisin sont encore menaçantes sur la Tunisie et le relâchement observé à ce niveau n’est pas sans décourager l'expatriation vers ce pays qui constitue pourtant un marché prometteur pour la main d’œuvre tunisienne.



Commentaires

André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Tunisie : Gel des commissions bancaires jusqu’à fin 2024

Suivant