Béchir Sinoun, le Tunisien auteur de l'attentat, du 5 janvier 2011, à l'ambassade de France à Bamako (Mali), a été jugé hier. Il a écopé de la peine capitale, nous apprend le site maliweb.net.
Membre de l'Aqmi, il en était à sa première tentative d'attentat. Muni d'un pistolet, d'un engin explosif et d'une grenade, il avait blessé 4 Maliens dont un a succombé à ses blessures.
Lors de son procès, Béchir a reconnu tout ce qui lui était reproché soulignant au passage qu'il ne regrette pas son geste et qu’il avait agi seul.
Rappelons que fin février 2011, Sinoun avait réussi à s'échapper de son lieu de détention avant d'être repris 3 jours plus tard. Son évasion avait provoqué le limogeage du directeur de la Sécurité d'État malien et préoccupé nombre de Tunisiens sur un éventuel retour du terroriste sur nos terres, comme nous l'avions évoqué à l'époque.
Ceci dit, la peine de mort est toujours en vigueur au Mali, mais n'est plus appliquée depuis une trentaine d'années, sauf pour le cas des "coupeurs de têtes". Si la peine de mort n'est pas appliquée sur Béchir Sinoun, ce dernier restera en prison à vie.