C'est ce que vient de rapporter aujourd'hui dans un tweet, la journaliste d'Al Jazeera, Yasmine Ryan : « 500 Tunisian dinars for a Libyan kalashnikov in #Sfax, 300 if you buy it closer to the border at Ben Gerden » (500 dinars tunisiens pour une Kalashnikov libyenne# Sfax , 300 si vous l'achetez proche de la frontière à Ben Guerdane).
Il y a une semaine, nous avons publié que dans la région de Ben Guerdane, une kalachnikov se vendait pour la somme de 700 dinars. L'information provient de la bouche d'un des groupes d'individu sur lequel les forces de la Garde nationale viennent de mettre la main, dans la région de Belkhir, à Gafsa. Ce groupe était composé de 7 individus, de nationalité libyenne, en possession d’armes.
Le 23 septembre dernier, la radio Shems Fm a rapporté que le ministère de l'Intérieur "a été informé qu’une voiture d'immatriculation libyenne, chargée d’armes rôdait à la Marsa et vendait des armes". Rappelons aussi, la découverte de deux armes à poing, le 3 octobre, dans un logement inhabité à la rue Khartoum, en plein Tunis.
À ce rythme, les armes risqueraient de devenir très accessibles aux Tunisiens, aux bandes organisées, aux gangs des quartiers et aux jeunes. Les quartiers les plus chauds de Tunis ressembleraient alors à des favelas mexicaines ?
Yasmine Ryan est actuellement en Tunisie pour couvrir les élections du 23, elle est par ailleurs spécialisée dans les dossiers de l’Afrique du Nord et la politique française. Quelques jours après la chute de Ben Ali, elle s'était rendue à Sidi Bouzid pour entendre la véritable histoire de Mohamed Bouazizi.
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