Des Tunisiens clandestins victimes du ras-le-bol italien : une douzaine de blessés

Des Tunisiens clandestins victimes du ras-le-bol italien : une douzaine de blessés
National
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Rien ne va plus sur Lampedusa ! Aujourd’hui, mercredi, cette île italienne a connu un regain de violence envers les émigrés tunisiens clandestins qui s’y trouvent. Tout le monde en a ras-le-bol : les habitants de cet afflux de migrants, la police d’avoir à faire les gardes-chiourmes, et les Tunisiens d’être traités comme des moins que rien ! Du coup ce ras-le-bol a engendré de la violence, mais pas à sens unique, et cela il faut quand même le signaler. Une violence qui a fait une douzaine de blessés (trois policiers et neuf manifestants) dans le face-à-face police italienne-émigrés clandestins tunisiens. Tout a commencé quand 300 de nos compatriotes «harragas» ont décidé de manifester dans les rues de la ville «pour protester contre leurs conditions d’hébergement et les rapatriements forcés» vers la Tunisie comme le veut l’accord signé entre Tunis et Rome, et ce, d’après Euronews. Vu leur nombre, les carabiniers n’ont pas réussi à les disperser et ont «fait usage de la force de façon visiblement disproportionnée». Des images de la chaîne d’information en continu Sky TG-24 montrent même «des policiers équipés de casques et de boucliers» frappant les manifestants à l’aide de matraques. Ces derniers, pour échapper aux coups, «se sont lancés d'une hauteur de 3-4 mètres dans une cour». La veille, des "émigrés" avaient provoqué un incendie en brûlant un matelas. Toujours d’après Euronews, «trois baraquements de leur centre d’accueil ont été détruits». Face à ce comportement de lions en cage, certains îliens «ont jeté des pierres» aux émigrés. Pour se défendre, les émigrés clandestins ont menacé de faire sauter des bonbonnes de gaz. Selon des chiffres donnés mercredi par le gouvernement au parlement, «50.403 immigrés (45.090 hommes, 2.608 femmes et 2.705 mineurs) sont arrivés depuis le début de l'année à Lampedusa après avoir traversé la Méditerranée dans des embarcations de fortune».  



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