Dans l'affaire des 900 mille dinars de Naïma Ben Ali, à quoi joue la BH ?

Dans l'affaire des 900 mille dinars de Naïma Ben Ali, à quoi joue la BH ?
National
print



Concernant notre article, publié hier, intitulé "Un mois après la révolution, Naïma Ben Ali obtient un «prêt» de 900 mille dinars !?", plusieurs de nos lecteurs se sont posé des questions sur la crédibilité de l'information, sur le manque des preuves tangibles et comment peut-on donner un prêt à la famille du président déchu après le 14 janvier ? Notre information est digne de foi dans le sens où nous nous sommes basés sur des documents officiels de l'agence de la BH où Naïma Ben Ali possède le compte mentionné dans notre article au nom de sa société immobilière. Après autorisation de Maître Samir Ben Amor, nous publions aujourd'hui deux facsimilés du dossier de cette dernière où les chiffres démontrent bien qu'elle obtint l'accord d'un prêt en date du 31/05/2010 (date valeur) et qui n'a été débité que le 24 février 2011, suite à la décision de déblocage datant du 24 janvier 2011. Sachant que le relevé de la concernée ne démontre aucune dépense de la valeur du prêt, elle était en réalité créditrice de 79 mille dinars à cette date-là. Ce qui pourrait laisser penser que Naïma Ben Ali bénéficiait d'avantages financiers de ladite agence sans disposer de solde et que ce prêt venait "dissimuler" un découvert de 737.020 DT. Toutefois, nous nous posons, encore, la question de savoir pourquoi le prêt n'a été débloqué qu'après le 14 janvier et comment il a été crédité, le 28 février 2011, sur un compte supposé être gelé depuis le 3 du même mois ? Les dégâts occasionnés par la famille Ben Ali sont tels que de nombreux organismes et personnes s'activent aujourd'hui à effacer les traces d'une quelconque implication ou de leur vassalité.



André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Tunisie : Séance inaugurale du conseil des régions et des districts

Suivant