Kamel Eltaïef répond à Farhat Rajhi : «Il était dans un état second…»

Kamel Eltaïef répond à Farhat Rajhi : «Il était dans un état second…»
National
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Dans une intervention sur Shems FM, Kamel Eltaïef, par qui tous les malheurs arrivent d’après Farhat Rajhi, était dans tous ses états en répondant aux accusations de ce dernier suite à l’interview mise sur Facebook hier soir. A plusieurs reprises, Kamel Letaïef a mis en doute les «capacités mentales» de son accusateur, le jugeant dans un état anormal lors de cette interview… Puis il a martelé qu’il n’a jamais connu ce «Farhat Rajhi», ni été en contact avec lui en aucune occasion. Pire, il a repris son parcours professionnel, l’accusant d’avoir eu de nombreux problèmes dans l’exercice de ses fonctions, ce qui lui a coûté une mutation disciplinaire… Interrogé sur son rôle de «Président de l’ombre», vu ses nombreux contacts avec la haute sphère politique, les premiers ministres en particulier, Kamel Eltaïef a avoué qu’il fait bien de la politique mais uniquement pour servir sa patrie, son patriotisme étant au-dessus de toute considération politoco-politique, avançant ses prises de position contre les pratiques douteuses du régime de Ben Ali qu’il n’hésitait pas à dénoncer. Il précisa même qu’il n’a pas caché son opposition au mariage du président déchu avec sa dulcinée de Leïla. A propos de cette «volonté des Swahlias à ne pas céder le pouvoir», l’interlocuteur de Shems FM, a répondu que c’est une véritable aberration de penser de la sorte et que le peuple tunisien saura bien distinguer le bon grain de l’ivraie. Reprenant l’état dans lequel se trouvait le concerné, Farhat Rajhi, étant pour lui dans un état second puisqu’il ne se savait même pas qu’il était filmé, il a dénoncé ses attaques contre notre valeureuse armée et le général Ammar et que cette affaire ne passera pas sous silence, tenant à prendre les mesures qui s’imposent et réagir officiellement à ces accusations, entre autre par voix juridique. A propos de Kamel Eltaief: Kamel Eltaief, originaire de Hammam Sousse et ami de Zine El Abidine Ben Ali depuis la fin des années 70', est considéré à l’origine " des instigateurs du coup d’État médical du 7 novembre 1987 ". Il fut écarté du cercle privé du président déchu au début des années 90' lorsqu'il s'est opposé au mariage de Ben Ali à Leila Trabelsi.




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