Le Sud tunisien vit des heures difficiles ces derniers jours. Mise à part la crise humanitaire de Ras Jdir où se sont refugiés plus de 100 mille personnes, de toutes nationalités, qui ont fui l’enfer libyen, une situation de chaos est enregistrée à El Hamma (Gabès) et à Remada (Tataouine).
Commençons par El Hamma. Situé à 30 km de Gabès, El Hamma vit une situation chaotique depuis le 14 janvier dernier.
Une situation qui s’est envenimé avec le retour de nombreux Tunisiens travaillant en Libye. Ces derniers n'ont cessé de manifester devant la sous-préfecture exigeant une solution à leur situation.
De plus, l'absence de l'appareil sécuritaire a donné lieu à des braquages et des vols menés par des bandes qui profitent de cette situation. Ce chaos s’est aussi traduit par des interdictions d'entrer ou de sortir d'El Hamma, en bloquant la Route Nationale reliant El Hamma à Gabès. C’est sur cette route déserte que la majorité des braquages sont commis.
Quant à Remada, et plus précisément dans la zone de contrôle militaire de Kambout, la situation n’est guère meilleure. En effet, un nombre important de jeunes demandeurs d'emplois ont tenté, mardi soir, d'empêcher le passage de 21 camions et voitures pour les champs d'exploitation pétrolière dans le Sahara. Ces jeunes revendiquaient des opportunités d'emploi dans les sociétés pétrolières qui opèrent dans la région. Ils se considèrent prioritaires pour travailler au sein de ces sociétés.
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