Hannibal II : la fin du calvaire

Hannibal II : la fin du calvaire
National
print



Comme nous l'avions annoncé ce matin en exclusivité sur webdo, après 126 jours de captivité, le Hannibal II et ses 32 membres d'équipage dont 22 Tunisiens, devraient, sauf coup de théâtre de dernière minute, être enfin libres. Le bateau avait été capturé par les pirates somaliens le 11 novembre dernier à 860 milles au large du golfe d’Aden, zone réputée dangereuse. C’est ce que nous a confirmé M. Férid Abbas, PDG de la société GMT propriétaire du Hannibal II. Contacté une première fois ce matin, M. Abbas avait souligné que la libération des 32 membres de l’équipage n'était plus qu'une question d'heures mais que les négociations étaient toujours en cours. Dans la soirée, M. Abbas a confirmé à la télévision l’imminence de cette libération tout en annonçant que les négociations s’étaient achevées d’une manière positive moyennant le paiement d’une rançon estimée à un montant avoisinant les 4 millions de dollars, grâce à l’intervention et la participation de plusieurs parties ayant pris part à ces négociations. Peut-on affirmer que cette histoire connaît un épilogue heureux ? Oui si l’on considère que tout a été mis en œuvre pour que rien ne vienne perturber cette libération. M. Abbas insiste, en effet, sur ce point, assurant que toutes les mesures de sécurité ont été prises afin que le bateau Hannibal II quitte les eaux somaliennes en toute sécurité. Ce n’est qu’à ce moment que la libération deviendra effective, soit très probablement demain jeudi 17 mars 2011. Car il faut savoir que des exemples de navires capturés par les pirates somaliens puis libérés en échange d’une rançon, ont été victimes d’autres actes de piraterie. Il semble que dans le cas du Hannibal II les mesures de sécurité prises permettront de se prémunir contre toute mauvaise surprise. Après plus de quatre mois de captivité, les 32 membres de l’équipage, tous sains et saufs, vont donc pouvoir rentrer à la maison et retrouver leur famille. Un ouf de soulagement pour tous les Tunisiens qui sont restés suspendus durant cette période à l’espoir d’une libération. Finalement, dans toute cette histoire c’est peut-être les informations diffusées par certains sites d’information aujourd’hui qui laissent pantois, puisque selon eux, les ministères du Transport, et des Affaires étrangères non seulement n'auraient pas confirmé la libération du Hannibal II mais l’auraient même démentie ! Le bateau battant pavillon panaméen avait été arraisonné le 11 novembre 2010. Il transportait une cargaison d’huile végétale de Malaisie en direction de la Grèce. Rappelons qu’un acte de piraterie sur deux dans le monde est commis au large des côtes somaliennes ou dans le Golfe d'Aden, selon le Bureau maritime international.




André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Phosphate : Vers le lancement d’un projet tuniso-chinois

Suivant